Monday, October 13, 2008

Westerns


3h10 pour Yuma, c' était...



Mais APPALOOSA, c' est ...

7 comments:

Andry "Shango" Rajoelina said...

Eh eh eh.. Et "les Daltons" avec Eric et Ramzy c'était comment?

Unknown said...

Love the drawing!

Sylvia Jenstad said...

I agree very cute... love your drawings...

Kei Acedera said...

Ah! your characters are so adorable Jean! I love the postcards below too..such exquisite work! (I have the ones you sent me up on my desk:)

Anonymous said...

Vu les deux.
3h10 por Yuma :
Il faut à James Mangold près de 2 heures pour raconter la même histoire que Delmer Daves, auteur du film original (même titre, mais en 1957), sauf que ce dernier ne dure qu'une petite heure et demie. La faute à des péripéties en forme de patchwork de scènes liées au genre western, où l'on a droit à une attaque de diligence, puis à celle d'indiens, une poursuite dans une mine, ect... Ces aventures diluent le récit de base (l'escorte par un fermier un peu têtu d'un criminel plutôt roublard) et ne passionnent pas vraiment. Diluée aussi la relation entre le prisonnier et son gardien, tellement ils sont entourés de personnages secondaires. Finalement, le film commence vraiment une fois tous les intervenants parasites écartés ou décimés, lorsque nos deux compères arrivent dans une chambre d'hôtel afin de patienter les dernières heures avant l'arrivée du fameux train. Hélas, nous sommes alors rendu au dernier quart du film, culminant dans une très belle et nerveuse poursuite sous les balles, le meilleur moment du film, et une fin pas si attendue. Plus qu'un hommage (?) au genre, un remake, ou un simple western, le film de Mangold est surtout un film d'acteurs, celui de Christian Bale et de Russel Crowe, qui campent leur personnage avec une belle conviction, et nous font sentir que ceux-ci ont bien plus de traits communs qu'il n'y paraît : tous deux cherchent à sauver les apparences (l'un cache son humanité derrière une façade de tueur sanguinaire qui se lézarde peu à peu, l'autre cache sa blessure provoquée par le manque d'admiration qu'il suscite dans sa famille), tous deux obéissent à un certaine code moral malgré la barrière de la loi qui les sépare. Le sujet, le genre du film, les acteurs... Mangold avait tout pour faire un grand film, il n'en a fait qu'un honnête divertissement.

Anonymous said...

Appaloosa :
Dés les premières images, des films aussi divers que Rio Bravo ou Les sept mercenaires viennent à l'esprit, tant les paysages et décors montrés rappellent des souvenirs aux amateurs. Mais il ne faut pas longtemps pour se rendre compte qu'on est ici plus proche de la sobriété d'un Rio Bravo que du spectacle rythmé comme dans Les sept mercenaires. Ed Harris a pris le parti de s'inscrire dans le western psychologique, comme ses ainés tels Le train sifflera 3 fois ou Le dernier train de Gun Hill. Suivant la voie tracée par Kevin Costner (Open Range), le réalisateur cherche l'authenticité, et refuse le spectaculaire, récemment utilisé par James Mangold pour son remake de 3h10 pour Yuma (lui aussi d'ailleurs, dans sa première version, assez proche de l'esprit d'Appaloosa). Aussi les fusillades sont rares, et les fameux duels se font à bout portant, pistolets déjà dégainés, et sont ultra courts, ce qui correspond plus à la réalité (se rappeler que le fameux règlement de compte à O.K Corrall entre les frères Earp, Clanton et McLaury n'a duré que quelques secondes). Dans la même veine, une attaque d'une bande d'indiens se fait sournoisement, et ceux-ci se débandent si l'opposition est sérieuse : on est loin des méchants indiens chargeant bêtement sur les balles des gentils cow-boys. Bref, Appaloosa se veut réaliste, ce qui se paye parfois par un ralentissement de l'intrigue, mais évite le catalogue des situations classiques du western comme dans le film de Mangold. Il serait injuste de ne pas parler des acteurs dont les personnages sont très bien écrits. Les deux héros complémentaires (excellents Ed Harris et Viggo Mortensen) qui se font tellement confiance que l'un préfère croire son acolyte plutôt que sa fiancée, et ils agissent l'un l'autre sans s'occuper de leurs arrières assurés qu'ils sont que l'un couvre l'autre. Mais la palme revient au personnage féminin délicieusement campé par Renee Zellweger, atypique en girouette sexuelle qui tourne dans le sens du vent de sa sensualité. Un bémol toutefois au manque de place laissé à Jeremy Irons qui aurait mérité plus de scènes... S'il faut ne voir qu'un western par an, mais avec cette qualité, je ne m'en plaindrai pas.

Anonymous said...

Désolè, j'aime beaucoup les westerns...